Scandale : ce qui se passe au Fox Club, reste dans le Fox Club

Un film sur le BFM TV américain, avec les histoires de fesse imposées par le pouvoir des thunes et du costard. Bon, faut pas oublier que ces femmes ont bien accepté de vendre leur cul pour servir la soupe aux droitards mais comme dirait la (fausse) gauchiste infiltrée du film [après tout elle est pro-Hilary, pas pro-Bernie] « faut bien gagner sa croûte hein ». D’ailleurs ça m’a rappelé (un peu) ma situation, où à force de bosser dans des environnements de droitards on se retrouve presque blacklisté de tout ce qui a trait aux environnements de travail culturo-gauchistes. Mais bon dans tous les cas le boulot-boulot en liberté conditionnelle (=salariat) n’a rien de bien passionnant, alors « who cares » ? Le RSA et le minimum vieillesse pour seul horizon.

Sinon pour revenir au film, ça sent le forçage, avec moult redites en « eh didon t’aurais pas été violée toi par hasard, ou du moins été appâtée par le vieux dégueulasse là ? », « eh didon je veux pas te dire que j’ai sucé pour avoir mon poste actuel mais par contre j’aimerais bien savoir si toi de ton côté on a attenté à ta culotte ? », OU « rohlala ce Roger, didon kesk’il est gentil et « en même temps » keske c’est un connard de vieux pervers rouhloulou », ou encore « ROGER ROGER ROGER ROGER ROGER ROGER, Roger farci, Roger farlà [merci Gad El Malouf pour la blague] ».

Dans la réal’ ça se donne des airs de Vice mais c’est beaucoup moins passionnant et le sujet est plus facile, plus dans l’air du temps, la preuve, même une chaîne de droitards s’émeut en définitive [officiellement, dans l’arrière-cour la donne reste la même] de ce genre de pratiques alors qu’à la base c’est quand même assez constitutif de leur mentalité de suce-riches. « Les riches sont tout, ils ont « réussi » donc les minus leur doivent le respect [tmtc croncron], et ce même si ça consiste à leur régaler le bas-ventre ».  Phénomène qu’on voit aussi actuellement dans les écoles du Capital, où on reprend les thématiques de la gauche centriste moderne (antiracisme, antisexisme et compagnie) sans jamais remettre en cause l’ordre établi, la hiérarchie (répartition cadres/employés/ouvriers), les inégalités de salaire et de traitement [el famoso « paiement en nature » avec voitures de fonction, téléphone mobile et compagnie, le décompte des heures entre ceux qui pointent et ceux qui « ne comptent pas leurs heures »], l’aliénation au travail des classes inférieures, laborieuses et labourées. Bref le cœur des thématiques d’un vrai bouleversement de la société en faveur d’une plus grande égalité [pas celle des retraites de Macron qui encule la majorité en permettant aux riches de capitaliser dans leur coin au-delà de 120k€ annuels] est bien écarté, au profit d’un compromis sociétal qui conserve les intérêts économiques des classes dominantes. L’idée centrale est simplement de partager le gâteau entre hommes et femmes riches [qualifiés de parties prenantes à l’establishment, pour évidemment ne pas parler de « bourgeois », ni de richoux [sauf peut-être quand le gros Roger [ou un de ses acolytes aux poches pleines jesaipu] se plaint à la télé qu’il y a trop de défiance « dans ce pays » envers les riches, croyant ainsi entendre quelconque droitard porte-parole du MEDEF sur TF1 #yaquenfrancequondetestelesriches #dailleursjokerestunfilmfrancaisavecgerarddipardiouetgadelmaleh], on est aux États-Unis après tout], plus paritairement que par le passé [coucou Pénicaud, Wargon & co, heureusement que ce sont des femmes qui occupent ces postes, on voit vachement la différence, on le voit bien ce regain d’humanité et d’amour maternel ; « Les femmes sont l’avenir de l’homme », qu’y disait l’autre *bip*. Hmmmm, j’adore les fessées de Michèle « MAM(an) » Alliot-Marie. À quand une coalition Marine La Pine à la Présidence de la Ripou-Richoublique x MAM au ministère des armées ?]. Les autres ? On s’en bat les couilles. Les US ne sont pas un pays de cocos après tout.

Difficile donc de se prendre de sympathie et d’empathie pour ces 3 gertrudes qui œuvrent pour le côté obscur de la force alors qu’elles se font sciemment toucher le wiwi dans le placard à balais [ou plutôt devrais-je dire dans le 40m² qui sert de bureau au (faux) boss], pendant que leur hémisphère gauche leur commande de fuir, tandis que le droit leur dit qu’il n’y a que la maille qui leur aille. Les équivalents de nos Claire Chazal, Mélissa Theuriau & co, ces fausses blondes qui cultivent la fausseté, comme s’il y avait du mérite à dévoyer sa nature H24, physiquement et spirituellement [ça me rappelle une ancienne collègue elle aussi peinturlurée de la tête qui m’avait rappelé à l’ordre parce que je critiquais la fausse blondeur d’une Marine Le Pen sur laquelle cette couleur revêt pourtant une connotation idéologique évidente [« les blonds dominent, les brunâtres s’inclinent » [coucou Marion Maréchal (« nous voilà ! »)]]], en arguant tout de même, de la bouche même du perso de Nicole Kidman dans le film, qu’il faut « rester soi-même ». Aliénation quand tu nous tiens… D’autant plus drôle que ce soit la plus retouchée des 3 qui dise ça, comble de l’ironie volontaire qui montre un certain cynisme [tmtc Bachelier] des scripteurs.

Ça reste un bon divertissement utile pour voir que les Foxeux sont des enc****, que le marché du travail puducu, que certains gagnent des billions de miyards de trillards (alors qu’ils devraient être à la retraite) juste en vociférant dans un costard-cravate-zizi suffisamment bien repassé pour incarner l’autorité pendant que d’autres tapinent au sens propre ou figuré pour gagner pitance. Une sorte de lutte des classes mais intra-bourgeoise [une lutte des places donc] et ne servant que la cause des femmes.

Laisser un commentaire